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Fernand Léger: le cubisme et la guerre 14-18

Il n'y a pas plus cubiste qu'une guerre comme celle-là qui te divise plus ou moins proprement un bonhomme en plusieurs morceaux et qui l'envoie aux quatre points cardinaux...
Fernand Léger photographié par Carl van Vechten (1936)
Fernand Léger

Brancardier sur le front pendant la guerre 14-18, le peintre cubiste Fernand Léger comble l’impossibilité de peindre par des dessins qu’il joint aux lettres qu’il envoie à sa femme. Soldats éreintés, corps démembrés et villes en ruines peuplent ses dessins aux formes morcelées. Léger fait d’ailleurs le rapprochement avec le cubisme dans une lettre à sa femme Jeanne datée du 28 mars 1915, « Il n’y a pas plus cubiste qu’une guerre comme celle-là qui te divise plus ou moins proprement un bonhomme en plusieurs morceaux et qui l’envoie aux quatre points cardinaux …»

À partir d’une sélection de ses dessins du front, il peint La Partie de cartes, où les soldats médaillés pareils à des robots rendent compte du chaos de la guerre. À Paris, il illustre pour Blaise Cendrars qui a perdu son bras au front J’ai Tué, publié à la Belle édition en 1918.

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